C’est un lieu que l’on peut contourner. Aisément. Il suffit de suivre la ligne qui mène vers les montagnes. Choisir simplement de ne pas s’arrêter, l’esprit rivé sur le blanc des sommets ou la clarté froide des lacs d’été. Et s’échapper par la voie rapide. Lourdes, après tout, n’est une obligation pour personne. C’est vrai…

Et puis il y a eu la révolution, la répression, la guerre, la guerre de toutes parts, les barils de TNT, les gaz chimiques, les pendaisons, les massacres, les trous dans les maisons pour inventer un chemin protégé, les milices, les assauts, les surenchères politiques, religieuses, claniques, les exils, les maladies, la famine, les misères,…

Elle avait l’air de n’avoir plus de rêves, la dame qui feuilletait nos livres et me questionnait, d’être ancrée dans un désenchantement sans fin. Elle avait l’air sévère des gens qui sortent rarement de leur zone de confort. Et quand je lui ai dit qu’en plus de tout ce qu’elle avait déjà constaté avec inquiétude,…

Jane Evelyn Atwood, la photographe américaine dont les images redessinent les histoires de ceux de la marge, les fragiles, les déclassés, Gabriel Duplantier avec ses clichés intenses et sauvages, Marie Fontecave et cette idée défendue avec poésie que le banal aussi héberge la beauté. Trois visions sensibles du monde en tête de proue du nouveau programme,…