De A à Z ou comme on veut. Des auteurs, de textes ou d’images, passionnés, engagés pour un métier qui est plus que cela, une part de vie, une façon d’envisager la vie, le paysage, les hommes.
Nicolas T. Camoisson/Photographie
Les lumières du Sud. Celles du matin, déjà chaudes. Avant de brûler. C’est là qu’il aime être et que tout peut se dire. Les lumières du Nord. Qu’il faut apprivoiser. Différemment. C’est là qu’il vient. Peu à peu. Son image dit cela, ces mondes multiples qui se cherchent.
http://nicolascamoisson.com
Benoît Cary/Photographie
S’il est en ville, il joue avec les murs et les façades. Peaux, mémoires, traces brutes ou fragiles de ce que nous ciselons puis délaissons. Ce que nous sommes au fond. Et quand il s’échappe vers les campagnes, il y a toujours un arbre qui l’attend et puis un autre et l’horizon et un chemin-paysage. A saisir. Révéler.
http://benoitcary.fr/
Marion Coudert/Écriture
Écrire au fond n’est rien d’autre qu’un questionnement qui se prolonge sans s’effiler. Une sorte de chemin que l’on défriche toujours pour atteindre une étape, puis une autre et un horizon, et un refuge, et un désert, et puis encore une table d’amis et les lumières chaudes du coeur des hommes ou le sillon d’une révolte.
http://coudertmarion.blogspot.fr/
Abdulrahman Khallouf/Écriture
Peut-être est-ce lié à la musique que faisaient les lettres dans son esprit d’enfant, peut-être aussi que c’est à force de fouiller, de creuser dans les différents domaines de l’écriture et de la scène… Il y a dans le sillon d’Abdulrahman Khallouf le dessin, le besoin du dépassement et le désir d’une écriture qui va, puisant dans toutes les mémoires, pour atteindre l’autre par le souffle profond de la voix.
Loïc Le Loët/Photographie
Un mot sans doute plus fort que les autres pour une démarche unique, obstinée, toujours douce : la mémoire. Travailler avec ce que l’image induit, aller là où elle invite à marcher, creuser, guetter. Un autre mot sans doute aussi qui accompagne la main du photographe : le kairos, l’idée de ce qu’il faut saisir sans se détourner, simplement. C’est ce qui se lit dans le regard des hommes qui composent ses portraits, ce qui se dessine dans les paysages où son image s’invite.
http://www.loicleloetphotographe.fr/
Hassan Massoudy/Calligraphie
Pour ses très belles calligraphies dans Les roues interdites. Hommage aux norias syrienne et à leurs artisans. De son geste, s’échappe la sagesse de l’amour et de la bonté. Grand maître de la calligraphie arabe contemporaine et grand monsieur au regard bienveillant sur le monde et les hommes, sa présence et sa parole sont un essentiel.
http://www.massoudy.net/
Marc Montméat/Photographie
Justement, ce qui n’est pas facile. Justement, ce qui ne se donne pas dans l’instant. Là où il faut savoir attendre, attendre encore, guetter, être au rythme de l’autre, le laisser venir et être ce qu’il est sans chercher d’autres artifices. L’humilité, essence d’une image dont la beauté, de ce fait est une évidence.
http://marcmontmeat.format.com/
Sophie Poirier/Écriture
Elle « reste au bord des lieux, au bord des gens », mais elle sait regarder. C’est certainement parce qu’elle sait s’approcher sans heurter et, l’air de rien, vous embarquer dans les paysages, tout près des gens. Et c’est sans doute pour cela, qu’avec sa voix unique, elle nous rapproche de l’essentiel. En douceur, c’est léger et drôle aussi, mais ça vous change.
https://lexperiencedudesordre.com/
Benoit Richard/Photographie
Ce qu’il aime, lui, ce sont les gens, la foule joyeuse, les mouvements de la rencontre, tout ce qui rythme, vibre, fait corps avec la vie. Et tout ce qui est dense, fort, cette matière intense, le coeur des choses et des hommes.